La Presse

« Plus de 500 camions par jour » auraient déversé de la terre en partie contaminée à Kanesatake pour construire notamment des boutiques de cannabis. C’est ce que révèlent des documents d’enquête déposés devant le tribunal la semaine dernière.

Avec ses restaurants, ses cafés et son enfilade de boutiques, le quartier du Petit Laurier, à Montréal, bruisse de vie. Rien d’étonnant à ce qu’un architecte ait opté pour un camaïeu de rouge pour un projet enraciné dans son paysage. Le Petit Merlot, un duplex rénové de fond en comble, invite à savourer les menus plaisirs du quotidien.

La Cour supérieure du Québec ordonne à 17 propriétaires mohawks de Kanesatake de cesser de déverser des camions de terre sur la rive du lac des Deux Montagnes.

Une dizaine de familles qui ont perdu leurs maisons dans des incendies vivent un calvaire interminable : l’entrepreneur en sinistre recommandé par leurs assureurs a disparu dans la brume avec des centaines de milliers de dollars d’acomptes versés pour la reconstruction.

L’immeuble qui a été la proie des flammes dans le Vieux-Montréal, dans la nuit de jeudi à vendredi, logeait une auberge de jeunesse de 19 chambres aux étages supérieurs, où plusieurs visiteurs ont rapporté avoir séjourné dans des chambres sans fenêtre.

S’asseoir chez soi, c’est s’offrir un certain rapport à son environnement et se ressourcer à l’abri du temps et des tumultes du quotidien. Les designers québécois sont nombreux à présenter cet automne des chaises, des tabourets, des bancs et des fauteuils conçus au pays. La Presse a abordé avec trois d’entre eux l’art de se (re)poser.

Des fraudeurs ont mis au point une technique sophistiquée pour dérober les cartes de crédit et de débit de leurs victimes en exploitant les mécanismes de sécurité des systèmes de paiement par téléphone comme Apple Pay ou Google Pay. Un employé de l’Assemblée nationale et le député Vincent Marissal en ont fait les frais ces derniers jours, a appris La Presse.

La fraude du faux représentant, qui fait des ravages parmi les titulaires de carte de crédit et de carte de débit, atteint aussi les institutions gouvernementales. Le Commissaire à la lutte contre la corruption enquête sur une vague d’arnaques totalisant 2 millions de dollars aux dépens de ministères provinciaux et d’administrations municipales.

Les consommateurs québécois victimes d’une fraude sur leur carte de débit sont moins bien protégés que ceux qui se font dérober leur carte de crédit. Deux entrepreneuses tenues responsables par leur banque de s’être fait voler chacune 45 000 $ par le biais d’une fraude sophistiquée l’ont appris à leurs dépens. Le ministre Simon Jolin-Barrette laisse entendre qu’un nouveau projet de loi changera la donne.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) dispose depuis cinq ans des moyens de perturber les intrusions de drones et de cellulaires de contrebande dans les prisons. Mais elle ne s’en sert pas.